Les fondamentaux d’un accompagnement thérapeutique :
Pour pouvoir commencer un travail thérapeutique il est important de trouver la personne qui nous correspond et avec qui la confiance s’établie.
Il y a autant de style de thérapies qu’il y a de thérapeutes, de patients et d’interactions entre ces deux individus. Autrement dit, il n’y a pas de bonne ou mauvaise obédience, chaque approche thérapeutique permet un travail différent (actif ou passif) selon les besoins de la personne à une période de sa vie.
Les multiples approches thérapeutiques sont donc complémentaires et utiles.
Peu importe avec quels outils et par quel biais l’accompagnement thérapeutique se fait, tout se base sur l’interaction entre deux individus, un être humain face à un autre être humain, (dans un rapport d’égalité) sans notion de supériorité.
Le thérapeute étant le spécialiste de la théorie, et le patient le spécialiste de son histoire.
Mais la thérapie se base également sur l’établissement du but commun entre le thérapeute et la personne qu’il accompagne : soulager la souffrance, apprendre à se connaitre et se comprendre, savoir gérer ses émotions, développer une quête de mieux être…
Deux éléments sont donc à prendre en compte : la relation des deux personnes en interaction et le timing. En effet, un thérapeute pourra être adapté à un moment donné pour quelqu’un mais aurait pu ne pas être avant ; comme un style de thérapie pourra être adapté à un moment donné mais une autre forme de thérapie serait plus efficace plus tard.
Ainsi, l’importance est de trouver le thérapeute qui nous convient à l’instant où l’on souhaite démarrer un travail psychologique.
Dans tout accompagnement, il y a naturellement des moments délicats, ainsi la motivation est primordiale car la prise de conscience de certaines problématiques et des conditionnements peut être difficile à accepter et supporter.
Certaines personnes pourront se sentir soit dépassée par les événements et vouloir stopper la thérapie, soit d’autres personnes perturbées par le fait d’entrer en profondeur dans certaines problématiques bien ancrées, resteront en surface dans la relation thérapeutique et cesseront la thérapie à la première sensation de mieux être.
Bien sûr, chacun fait fonction de ses capacités à évoluer à un moment précis. L’énergie et le « temps » que nous nous accordons dans notre vie influenceront l’évolution et l’implication de la personne dans sa thérapie.
Ainsi, les motivations et les envies de chaque personne sont à définir en début de psychothérapie, afin que le psychologue puisse accompagner au mieux le patient vers la destination qu’il souhaite ; résoudre une problématique spécifique, développer une meilleure connaissance de soi, comprendre et gérer ses émotions ou autres (dépression, anxiété, angoisse, toc, phobie….), déchiffrer et sortir d’un mal être latent non identifié ou encore tout simplement aller vers un version encore plus optimisée ou améliorée de soi.
Peu importe le niveau de souffrance de la personne, mon but est de donner des outils pour que chacun puisse au fil du temps devenir le professionnel de son mieux-être à travers le développement de ses capacités d’introspection et d’analyse de soi.
« La thérapie ne doit pas être conduite par la théorie mais par la relation avec le patient » I. YALOM