Aujourd’hui, la notion de la personne âgée et des grands parents, n’est plus la même qu’il y a 40 ans.
Désormais, nous voyons des personnes rester actives jusqu’à des âges très avancés, des grands parents ayant une vie encore plus remplie qu’avant la retraite.
Cette image du « retraité actif » est très présente dans notre société où nous vivons de plus en plus vieux. Mais certains passages en âge symboliques (les grandes dizaines notamment) peuvent être source de souffrance en rappelant l’évidence du temps qui passe.
L’avancé en âge est une étape de vie qui s’accompagne de nombreux changements physiologiques, psychologiques et émotionnels. Malgré les nombreuses étapes que la personne a traversé dans sa vie, l’étape du vieillissement peut être difficile à accepter et à vivre. C’est un travail de « deuil » de notre vie d’avant pour tendre vers un nouveau rapport au monde et aux autres.
Ces personnes « vieillissantes » peuvent se retrouver confrontées entre le décalage de ce que leur corps exprime et les injonctions que dictent la société et leur mental à vouloir rester dans l’action.
J’ai fait le choix d’accompagner le 3ème et 4ème âge de la vie car je suis touchée de voir à quel point tant de personnes se déprécient et ne se sentent plus « capable de rien » alors qu’elles ont encore tant de choses à apporter, si elles réadaptaient leur prisme de vue…
J’ai vu se dessiner au fil de mes années de pratique, des profils de personnes réagissant complètement différemment face à ces étapes de vies charnières et aussi des facteurs de « protection » face à la dépression qui s’associent à cette période de transition.
Mon objectif à travers la psychothérapie des séniors est de travailler avec eux sur ce changement de perspective pour accepter les transformations qui s’opèrent dans le corps.
Dans les thérapies que je propose, j’aborde de nombreuses problématiques comme :
la perte de capacité, le ralentissement psychomoteur, la perte d’autonomie, le deuil, la dépression, la solitude, l’ennui, le temps qui passe…
Mais aussi, par le biais de l’hypnose :
le rapport au corps, les douleurs, les angoisses (oppressement, anxiété, troubles respiratoires…)